Devant les aéroports d’Amsterdam–Schiphol et de Heathrow., la plateforme niçoise est lauréate du prix Travel Retail.
Le prix récompense r l’ensemble de sa stratégie commerciale, incluant la rénovation de ses terminaux, la refonte de son offre en points de vente, sa performance en matière de satisfaction clients et sa vision stratégique avec les marques et opérateurs, explique le communiqué de presse. Le jury de l’édition 2018 des Frontier Awards est composé de professionnels indépendants du retail aéroportuaire du monde entier. Il a voulu saluer le travail de fond mené par l’Aéroport Nice Côte d’Azur depuis quatre ans pour repenser le parcours passager et l’ensemble de son offre commerciale. « Notre constat de départ est que notre aéroport jouit d’une position unique, au coeur de la Riviera, une destination de tourisme de loisir comme d’affaires bénéficiant d’une notoriété internationale forte et d’une image de marque haut-de-gamme. Nice Côte d’Azur se devait d’être à la hauteur de son Territoire en proposant l’expérience commerciale la plus surprenante d’un aéroport européen », a commenté Filip Soete, directeur commercial d’Aéroports de la Côte d’Azur.
Première étape de ce vaste programme, la refonte des deux terminaux autour d’un double objectif : fluidifier le parcours passager pour accroître son temps libre, et augmenter la superficie de la zone d’embarquement, pour proposer une offre plus large et variée. La mise en place d’un poste d’inspection filtrage unique pour chaque terminal a ainsi permis non seulement de réduire le temps de passage mais encore de dessiner un parcours mieux fléché avec une zone unique de duty free. Au terme de cette première étape, la surface commerciale en zone d’embarquement a crû de 160% à 3 553m² dans le terminal 1 et de 162% à 3 706m² dans le terminal 2.
Seconde étape, repenser l’offre. Renforcé par l’expertise du cabinet Martine Leherpeur Conseil, Nice Côte d’Azur a décidé de capitaliser sur l’authenticité locale, le « sense of place » de la French Riviera, et de la rapprocher des cinq profils type identifiés de passagers : –
- les nostalgiques, déçus de voir leur séjour se terminer et qui désirent le prolonger par une dernière expérience azuréenne ;
- les VIP, habitués des terminaux internationaux et qui attendent des attentions particulières comme une offre aux standards élevés ;
- les altruistes, voyageurs d’affaires attentionnés qui désirent rapporter un souvenir évoquant spécifiquement cette destination ;
- les épicuriens, voyageurs de tourisme ou d’affaires, disposant de temps et de moyens et qui souhaitent s’offrir quelque chose avant de décoller ;
- les blasés, voyageurs fréquents, pressés et qui ne souhaitent tout simplement pas être importunés par un point de vente qu’il veulent traverser le plus vite possible.
En réponse à cette segmentation Nice Côte d’Azur a repensé son offre autour de quatre leviers : les essentiels de la Riviera, les essentiels de la France, les trendsetters et les essentiels d’un aéroport. Le tout allant de l’entrée de gamme au haut-de-gamme. C’est ainsi qu’en quatre ans, le nombre de points de vente est passé à 77 (+71%) : 6 duty free shops, 33 commerces, dont 4 pop-up stores, 26 restaurants ou points de vente à emporter et 12 espaces de service.
« La montée en gamme de l’aéroport peut se lire à travers quelques prouesses dont nous pouvons être fiers. La boutique Versace est la première de la Riviera, celle de Fragonard est la première dans un aéroport, tout comme celle de The Kooples. Nous avons attiré les talents de Thierry Marx, chef doublement étoilé au Michelin, qui a ouvert La Plage au terminal 1, et ceux de Mauro Colagreco, désormais 3ème chef mondial, qui a pensé la carte de l’Estivale au terminal 2 », explique Valérie Chuong, chef du département Développement Commerces et Services. «Cette reconnaissance est le résultat d’un travail d’équipe : les équipes commerciales mais aussi, notamment, nos équipes techniques et juridiques. Cette reconnaissance est d’autant plus belle qu’elle est collective », indique Dominique Thillaud, président du directoire d’Aéroports de la Côte d’Azur.
L’Aéroport Nice Côte d’Azur est le deuxième aéroport de France après Paris avec 13,3 millions de passagers en 2017, 117 destinations directes et 54 compagnies régulières desservant 40 pays. En dehors de Paris, il est aussi le seul aéroport français à proposer 4 destinations long courrier en vols réguliers (Dubaï, New York, Montréal et Doha) et à accueillir l’A380 en vol quotidien.
Aae2306 a commenté :
6 octobre 2018 - 10 h 25 min
Je reste perplexe sur le choix des jury,ils parles bien de l aéroport de Nice?car niveau accueil la sur performance est loin d être à la hauteur ,T1 salle d embarquement petite presque la même taille que le duty free ,contrôle de police juste après le scanner ,2 eme contrôle de police pour Hors UE ,les salles VIP comme ils disent plus petites que les toilettes,avec un service nulle,des produits alimentaire qui laisse à désirer! Quand je vois l’aéroport de Francfort ou Genève ,je décolère pas de la façon dans ils ont osés place cette aéroport désastreux
abnce a commenté :
6 octobre 2018 - 11 h 03 min
entièrement d’accord avec vous, la perplexité est de mise car je connais peu d’aéroport ou on se sente étouffer comme à Nice. Si mettre partout des boutiques pour augmenter les dividendes des actionnaires plutôt que penser au confort des passagers qui ne sont au final considérés que comme des porte monnaie à vider avant l’embarquement.
Inukshuk a commenté :
6 octobre 2018 - 11 h 10 min
L’article dit bien ce qu’il veut dire: le classement repose sur des critères purement commerciaux et non pas des critères liés au transport de passagers. Donc, décryptez et lisez “meilleur centre commercial” . Le transport de passagers n’est plus, depuis longtemps le souci de ces chasseurs de fric visant avant tout à vider les poches des pax avant qu’ils n’embarquent.
Et si le PIF unique au T2 est une réelle amélioration, il a avant tout pour mission de diriger de façon incontournable le pax vers la zone boutiques dont la plupart des pax n’ont rien à foutre.
Bref, plus on agresse le pax à coups de masque boum-boum et de pubs diverses, plus on appelle ça “l’expérience client”.
Passager réveille-toi et envoie ces “concepts” là où ils méritent d’être!
La solution? a commenté :
6 octobre 2018 - 13 h 43 min
peut être la création d’une taxe spécifique applicable à TOUS les passagers, que l’on nommerait “Taxe Spéciale Compensatrice Manque à Gagner des Actionnaires” que l’on calculerait à la mise en place selon le ratio CA annuel des duty-free sur nombre de passagers annuel, et qui en contrepartie verrait la suppression pure et simple de toute surface commerciale dans les aéroports….
Nico777 a commenté :
6 octobre 2018 - 12 h 33 min
Normal ce n’est pas ADP…sinon c’était le 45875 ème.
ERJ-195 a commenté :
6 octobre 2018 - 15 h 14 min
Meilleure opérateur même mondial? Ils étaient en compétition avec quelle autre plateforme de renommer mondiale?
fred06 a commenté :
6 octobre 2018 - 15 h 20 min
Plus assez de sièges pour s’assoir, pratiquement plus de vue vers l’extérieur, ils ont mis des baraques partout,et même devant les vitres.
Un parcours de plus en plus long à travers le soit disant duty-free.
Plus cher qu’en ville et surtout que sur internet: je voulais acheter une montre Ti…t pour un cadeau, 520€ hors taxe, 490 en ville à Cannes, env 420€ à Dubaï. Je l’ai finalement achetée à Kuala lumpur au “Pavilion” (centre commercial ultra luxueux et immense) pour 350€ !
Le bus Cannes-Aéroport de Nice, 20km par l’autoroute: 22€ probablement le plus cher du monde.
Et commence qu’à 7h du matin (donc pas vol possible avant 10h du matin, avec embouteillages monstres sur l’autoroute) et plus de bus après 21h!
Lamentable!
OLIV a commenté :
6 octobre 2018 - 16 h 56 min
Et on ne parle pas de la connexion avec le rail, pour aller rejoindre le train en gare la plus proche, bonjour le parcours du combattant
Shôgun a commenté :
6 octobre 2018 - 17 h 53 min
La connectivité sera grandement améliorée d’ici quelques semaines, lors de la mise en service du tronçon aéroportuaire de la nouvelle ligne de tramway. C’était en effet l’un des gros points faibles de la plateforme azuréenne.
Pour le reste, il faut être clair: ce classement se fiche totalement du confort des passagers aériens. C’est un classement d’experts autoproclamés jugeant l’efficacité commerciale de l’aménagement des boutiques de l’aéroport. Ça n’intéresse que les commerçants concernés, et encore…
Le titre choisi par Air Journal pour cet article prête largement à confusion, et c’est fâcheux.
CH06 a commenté :
7 octobre 2018 - 14 h 58 min
…et Lyon Saint-Exupéry suit le même chemin (Vinci depuis 2 ans) : un gros centre commercial bruyant, passage obligé et inconfortable avant de pouvoir se diriger vers les portes d’embarquement. Quand cette “commercialisation” des aéroports va-t-elle s’arrêter ? Il semble que l’on ne soit qu’au début de ce processus, les dépenses liées au vol proprement dit devenant chaque année un peu plus minoritaires par rapport aux dépenses des passagers dans ces zones commerciales.
A côté, le terminal low-cost, pourtant pas vieux, est indigne : baraque plus proche du hangar que de l’aérogare, toutes boutiques fermées (un dimanche d’août !), pas de climatisation bien sûr, nombre de sièges très insuffisant.Je sais, “low-cost”… mais le prix de mon vol direct Lyon-Copenhague s’est élevé (c’est le mot) à 377,00€, et aucune autre compagnie n’assurant cette desserte, il a bien fallu en passer par là. Absence de concurrence ? Mais le centre commercial est si beau…
Pour ce qui est des longs-courriers, si Lyon n’a pour l’instant à faire valoir que Lyon-Montréal toute l’année en 5/7 par Air Canada et Lyon-Dubaï en 7/7 par Emirates, (on ne compte pas Lyon-Moscou en 7/7 par Aeroflot ?) et ne peut pas encore se mesurer en termes de trafic à son concurrent azuréen, il semble que l’information sur Nice-Montréal soit, pour cette année en tout cas, inexacte : les vols de Rouge, la filiale d’Air Canada, cessent fin octobre. Ou alors, pour la première fois, cette compagnie a fait le pari d’une desserte hivernale ?