Un Canadien, habitant de Winnipeg qui devait se rendre à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest canadien, sur un vol de la compagnie First Air, a pris le mauvais avion et s’est retrouvé à Iqaluit, soit à près de 2.300 km à l’est de sa destination initiale.
Le week-end dernier, Christopher Paetkau, photographe et réalisateur de films, devait se rendre de Yellowknife, chef-lieu des Territoires du Nord-Ouest canadien, à Inuvik situé à trois heures de vol et à 1.100 km de distance vers le nord-ouest. À l’aéroport de Yellowknife, il a constaté que les ordinateurs ne fonctionnaient pas et que le personnel entrait manuellement les données des billets.
Ayant emprunté une porte d’embarquement, il a vu qu’il y avait trois avions sur le tarmac, et trois appels à l’embarquement en même temps. Ainsi, quand d’autres passagers se sont mis à bouger, il a décidé que c’était son vol. «J’ai donc suivi les gens comme un mouton», a-t-il raconté à la CBS.
Le malchanceux passager a compris son erreur quand l’avion a atterri pour un réapprovisionnement en carburant. Il a demandé à un membre du personnel de bord combien de temps il restait avant d’arriver à Inuvik. «L’hôtesse a eu l’air choqué. Elle m’a répondu: “De quoi parlez-vous? Nous n’allons pas à Inuvik, nous allons à Iqaluit.“»
First Air reconnaît l’erreur mais assure « que tous les protocoles et procédures de fonctionnement ordinaires ont été respectés dans ce vol ». La compagnie aérienne ne spécifie cependant pas exactement les protocoles et les procédures dont elle parle, que ce soit un comptage à la main des passagers une fois dans l’appareil, ou s’il s’agit d’une vérification de la liste des passagers à la porte d’embarquement (à défaut de scanner de carte d’embarquement).
Mais pour le défenseur des droits des passagers aériens canadiens, Gabor Lukacs, cet incident soulève de graves inquiétudes à propos de la sécurité. « Ça montre que cette compagnie aérienne est incapable de s’assurer correctement que seuls les passagers autorisés à monter à bord d’un vol sont bien dans ce vol », dit-il. « Cette situation était parfaitement évitable. »
hunders a commenté :
19 août 2018 - 16 h 25 min
Sexy le pnc galon 3 barrettes de First Air !
Euh.. a commenté :
19 août 2018 - 22 h 59 min
Cela arrive partout… notamment à l’aéroport de Caen, lorsque une passagère est montée à bord du vol pour Ajaccio…au lieu de celui pour Bastia qui partait presque au même moment…
Elle s’en ait rendue compte lors de la descente suite à notre annonce d’approche sur ajaccio. J’étais pnc sur ce vol 😉
Cdb777 a commenté :
20 août 2018 - 1 h 20 min
Je ne vois pas où est le problème de sûreté (et non de sécurité). Le gars est arrivé en salle d’embarquement donc il a passé le PIF (poste Inspection Filtrage). Ses bagages de soute si il en avait sont aussi passés au X ray comme c’est la procédure maintenant dans quasiment tous les aéroports en Amérique du Nord… donc ensuite, s’il monte dans le mauvais avion, ça soulève un problème d’organisation, un problème commercial mais certainement pas un problème de sûreté.
Pushbike a commenté :
20 août 2018 - 4 h 36 min
Ça ne pose pas de pb de sûreté si c’est une erreur du pax. Par contre un pax mal intentionné peut piéger une valise sans être sur le vol. Les xrays sont rarement efficaces à 10.
Arnaud0 a commenté :
20 août 2018 - 9 h 23 min
Non, ce n’est pas “Un Canadien se trompe d’avion” c’est plutôt “Une compagnie aérienne ne vérifie pas ses passagers à l’embarquement”
Alain terrieurd a commenté :
20 août 2018 - 9 h 26 min
Quel c.. .
Sourd au point de ne pas entendre ni écouter les annonces à bord qui indiquent TOUTES TOUJOURS le temps de vol en précisant le nom de la destination.
Encore bravo pour le comptage.
dakota a commenté :
20 août 2018 - 9 h 31 min
Errare humanum est… Une fois à Londres, la PS du desk enregistrement ne s’avise pas que le pax devant moi n’a pas récupéré sa boarding pass et, stressée ou fatiguée, elle pose la mienne sur la sienne. J’ajoute mon étourderie à la sienne en prenant machinalement les deux cartes (j’aurais dû sentir une épaisseur inhabituelle….) J’allais à Nice. Au moment de l’embarquement, la PS du moment me demande comment je peux avoir aussi une boarding pass pour Reykyavik…Je n’ai jamais su si l’autre pax étourdi, lui aussi, a pu récupérer à temps sa carte… Nous nous étions mis à trois pour faire un pastis (et encore heureux que je n’ai pas fini à Reykyavik…