Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Airbus : 443 livraisons depuis le début de l’année
Publié le 6 octobre 2014 à 15h00 par Alain Nguyen
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xxtimtimxx a commenté :
6 octobre 2014 - 15 h 49 min
Au tour d’Airbus de frimer! Voilà qui sent encore les 600 avions livrés à la fin de l’année. Je remarque comment le nombre d’avions restant à livrer grimpe sans cesse.
– Début 2005: 2550 avions à livrer pour Airbus et Boeing réunis
– Début 2007: environ 5000
– Milieu 2008: environ 7100
– Début 2011: environ 6300
– Début 2014: environ 10500
– Début 2020: environ 15000 ?
– Début 2030: 2135457658463445770000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 appareils restants à livrer?
Franchement ça va grimper jusqu’où comme ça?
Les gens de l’aéronautique ils sont dans leur bulle où tout va bien, “regardez c’est la crise partout, mais nous on se maintient, on est un secteur d’avenir, il y a des millions d’emplois à pourvoir”.
Les gens avec les subprimes avaient le même raisonnement, il va y avoir une croissance infinie, on se rappelle le résultat, le même désastre attend l’aviation civile.
Normalement Airbus et Boeing devraient chacun livrer entre 500 et 550 avions par ans chacun, et recevoir un nombre similaire de commandes, maintenant que les deux dépassent 600 avions par an on peut dire qu’il y a un problème.
Anto a commenté :
6 octobre 2014 - 16 h 19 min
Subprimes et aero c’est comparer l’incomparable Tim. En fait le marché de l’aero demande de plus en plus d’avions, mais comme vous dites, un jour, le marché sera mature et saturé. Sauf qu’a ce moment la, la production ne va pas s’arreter, il faudra construire des avions pour remplacer les anciens chaque année, on n’aura plus d’expansion mais une stabilisation de la demande. Surtout que quand le marché sera saturé, ca sera pas un marché de 20000 avions dans le ciel comme aujourd’hui, mais 3 ou 4 fois plus (peut-etre plus), et c’est sur cette base de calcul qu’il faudra se fier pour savoir chaque année combien d’avion on construira pr simplement remplacer les anciens.
Sinon par rapport a votre remarque sur la bulle, je me permet de dire et je suis tres bien placé pour le savoir qu’aujourd’hui les metiers du bureau d’etude souffrent a Toulouse, surtout du coté des sous-traitants. C’est la raison pour laquelle les constructeurs sous-traitent beaucoup, car les metiers de bureau d’etude n’ont de sens que lorsqu’on DEVELOPPE un avion, mais une fois l’avion developpé, c’est la PRODUCTION qui se retrouve avec du boulot pour les années a venir. Airbus sous-traite beaucoup afin d’eviter de creer une bulle d’ingenieurs justement et on ne rentre pas facilement a Airbus en Engineering a cause de ca, eviter le sur-effectif en bureau d’etude pendant les periodes ou on ne developpe pas un grand programme. Les sous-traitant eux etant nombreux (et c’est aussi la raison pour laquelle Airbus et Boeing font appel a beaucoup de petits sous-traitants plutot que quelques gros), recasent leurs ingenieurs sur d’autres secteurs.
Et quand vous dites NORMALEMENT Airbus et Boeing devraient livrer (…), connaissez vous une seule entreprise dans le monde qui refuse des commandes ?
Aujourd’hui Airbus et Boeing ont les moyens techniques et financiers pour doubler leurs cadences s’ils le veulent, mais pourquoi ils ne le font pas ? C’est pour justement eviter de speculer et monter en cadence petit a petit au risque de devoir dire aux clients “oui mais la je ne peux pas vous livrer avant 10 ans”, faut oser le dire ca dans l’aero, c’est pas facile, et s’ils le font, c’est justement par prevoyance …
AndreD a commenté :
6 octobre 2014 - 23 h 06 min
Cher Docteur vous êtes très calé en Aéronautique mais pour ce qui est de l’économie il vous manque du recul.
Un marché partagé en deux est encore un quasi monopole.on sait bien que la politique de la sous traitance est un moyen commode de diviser le risque et de le faire porter au maximum par d’autres, mais au bout du compte , en cas de crise, c’est un individu qui sera lourdé, qu’il soit chez le sous traitant ou chez le donneur d’ordre.
Anto a commenté :
7 octobre 2014 - 10 h 25 min
Bonjour Andre, vous avez raison, c’est souvent le salarié qui se fait lourdé dans l’histoire. Mais ce que je disais c’est que Airbus en ayant recours grandement a la sous-traitance, s’evite de devoir justement gérer ce cas en cas de baisse de charge comme on a en ce moment même. Beaucoup de ressources sont gèrés par les sous-traitant, et dans l’aero (surtout a Toulouse), il y en a beaucoup (Altran, Akka, Sogeti, Ausy, Geci, Alten, Sogeclair, Aeroconseil, Assystem et j’en passe, je n’ai cité que les grosses boites, il y en a en realité 3 fois plus rien que sur Toulouse). Airbus pousse tous ses sous-traitant a se diversifié, et a ne pas faire que de l’aero. D’ailleurs c’est dans les accords entres ces boites et Airbus, ils s’engagent a limiter leur taux d’activité aero a un certain pourcentage, sinon pas de deal avec Airbus. Et ce qui est en train de se passer aujourd’hui a Toulouse avec le début de la baisse de charge, c’est que ces boites la se retrouvent avec beaucoup d’ingé aero qu’il essayent de caser sur d’autres secteurs d’activité (beaucoup vont dans le nucléaire et l’auto), je le sais car c’est la réalité que je vois tous les jours.
Sinon, merci pour le compliment mais je suis pas Docteur, 5 ans d’etudes m’ont suffit a faire mon métier ;).
Bonne journée.
AirBidule a commenté :
6 octobre 2014 - 16 h 37 min
La nature humaine est ainsi faite, quoiqu’on en dise, l’expériençe ne sert pas a grand chose, on préfère s’enivrer de performances et de compétitions. Vive le rêve libéral et les réveils avec la gueule de bois!
RichieRSA a commenté :
6 octobre 2014 - 17 h 57 min
Mon cher XXTIMTIMXX, vous me faites vraie rire avec tous vos commentaires, dignes de Mne Irma. Avez vous jamais penser a postuler pour un poste de dirigeant chez Boeing ou Airbus car vous etes vraiment top….
Pensez vous une seule seconde que cces 2 sociétés soient si loin de la réalité et se permettraient de publier des statistiques et prévision aussi stupide???
Deuxio, la crise a impacte les commandes mais plus faiblement que vous le pensez car 1. les cies aériennes doivent baisser les couts et donc acheter des avions plus récents et moins gourmands. 2. La demande d’avion neux pour les nouvelles lignes et en remplacement des anciens reste la.
Tertio, ne basez pas vos commentaires sur le marche “développe” car la demande est nettement plus forte sur les marche émergents qui (pour certains) partent de très loin et donc ont besoin de quasiment tout
Gian a commenté :
7 octobre 2014 - 5 h 36 min
Au secours, au secours! qu’est qu’on fait avec les milliers des carcasses d’avions stationnés à la casse, polluent a jamais les déserts?
Claude a commenté :
7 octobre 2014 - 6 h 24 min
En fait Boeing et Airbus vendent des dates de livraisons. Les cies aériennes achètent des centaines d’avions qui n’ont pas encore volé. Au lieu d’acheter 5 ans à l’avance, elles achètent 10 ans. Boeing et surtout Airbus coupent les prix pour bloquer le CSeries qui est un avion tout neuf, silencieux, économique (-20%)qui est comme le A350 et le 787 pour la technologie. Lorsque Bombardier a lancé le CSeries, les deux autres ont lancé le NEO et le MAX à partir d’un avion de plus de 30 ans et d’un autre de 50 ans. Maintenant, les clients veulent les avions. Si tu vends 2 fois plus que tu produits, les attentes seront longues. Le Leaps est loin d’être certifié. Le développement de nouveau moteur n’est pas simple. Les moteurs du CSeries en sont un exemple. Augmenté la cadence est compliqué, coute chère et peut nuire à la qualité. Les déboires du 787 après sa certification doivent être évité. Bombardier a développé un avion conçu pour 100 à 150 passagers. Les 737 et A320 rétrécit ne sont pas économiques. Le monde de l’aviation a besoin de sang nouveau, pas de cies qui remotorisent des avions qui volaient en 1965.
bencello a commenté :
7 octobre 2014 - 9 h 29 min
Je ne sais pas si le C series est aussi performant que vous le dites, mais en tout état de cause les commandes ont du mal à décoller. Les choix des compagnies comme des constructeur est un arbitrage entre innovation, par nature incertaine, et expérience passée rassurante. De ce fait, les construteurs ne peuvent pas (quand bien même ils le voudraient) réinventer l’aviation à chaque nouveau modèle. Les risques sont bien trop grands ,l’A380 et le 787 l’ont prouvé.
Quant aux 4 grands motoristes, ceux ci ont un avantage, ils ne sont pas tributaires d’un seul modèle et peuvent amortir leur R&D sur des grands volumes. Le leap, qui sera monté sur pas moins de 3 modèles est à ce titre une grande réussite commerciale, gageons que la technique suivra.