Le 21 mai dernier, un commandant de bord d’Air New Zealand, a verrouillé en plein vol la porte du cockpit à son co-pilote, en raison semble-t-il, de tensions réciproques dues à un retard au décollage. Que s’est-il réellement passé ? Le 21 mai dernier à l’aéroport de Perth en Australie, un B777 d’Air New Zealand à destination d’Auckland, enregistre treize minutes de retard en raison du co-pilote qui a été tiré au sort pour aller réaliser un test alcootest et de drogue, rapporte le journal australien Sydney Morning Herald. C’est ce qui, semble-t-il, a énervé le commandant de bord pour qui la ponctualité serait essentielle. En plein vol, alors que son collègue est parti prendre sa pause et un café, il verrouille donc l’entrée du cockpit, le commandant de bord restant seul aux commandes. Dans un psycho-drame pathétique, l’équipage de cabine a alors fait trois demandes (sur une durée de deux minutes) au commandant de bord pour qu’il ouvre la porte, sans succès. Le co-pilote parviendra finalement à pénétrer le cockpit mais par une méthode alternative (non précisée). L’incident a entraîné la mise à pied des deux protagonistes, de deux semaines pour le premier et d’une semaine pour le co-pilote, chacun devant recevoir une formation supplémentaire. Errol Burtenshaw, responsable de la sécurité à Air New Zealand, explique que « ce délai de départ a frustré le capitaine qui se targue d'efficacité opérationnelle ». « Les deux pilotes ont appris une leçon précieuse sur la nécessité de mieux communiquer avec leurs pairs », a-t-il également conclu, en mettant en avant l'incompréhension entre membres d'équipages.