Airbus a annoncé lundi avoir trouvé un accord en vue de faire l’acquisition d’Infodas, une société allemande basée à Cologne et spécialisée dans le secteur de la cybersécurité.
Une semaine plus tôt, le mardi 19 mars 2024, l’avionneur européen officialisait l’abandon des discussions avec l’entreprise française Atos sur une éventuelle acquisition de sa branche “big data et cybersécurité” (BDS). Il était prêt à mettre entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros sur la table. Selon Airbus, l’acquisition d’Infodas soutient l’ambition stratégique d’Airbus de « renforcer son portefeuille de cybersécurité » au profit de ses clients européens et mondiaux. Face aux cybermenaces exponentielles, ainsi qu’à la numérisation et à la connectivité croissantes de ses produits et systèmes, la cybersécurité est un élément essentiel du développement d’Airbus, estime l’avionneur. Au cours des dernières années, le groupe a continuellement développé ses capacités et son expertise en matière de cybersécurité, assurant « la meilleure protection possible de ses produits, de ses opérations, de ses clients et de son écosystème », y compris des programmes majeurs tels que le Future Combat Air System (FCAS).
Infodas est une entreprise qui compte environ 250 salariés et un chiffre d’affaires annuel d’environ 50 millions d’euros. Outre son siège social à Cologne, Infodas possède des bureaux supplémentaires en Allemagne à Berlin, Bonn, Hambourg, Munich et Mayence. L’entreprise est certifiée par l’Office fédéral de la sécurité de l’information (BSI) en tant que prestataire de services de sécurité informatique dans les domaines de l’audit, du conseil et des tests d’intrusion des systèmes d’information. La famille de produits SDoT Security Gateway d’Infodas est approuvée pour les niveaux de classification jusqu’à secret. Les produits sont également certifiés selon les critères communs et disposent d’autres certificats spécifiques à chaque pays. La transaction est soumise aux approbations réglementaires habituelles et devrait être finalisée avant la fin de 2024.
CecildeMille a commenté :
27 mars 2024 - 11 h 44 min
Une sacrée claque pour Atos qui semble être perçue comme une planche pourrie.