A l’aéroport Barcelone-El Brat, très fréquenté par des touristes, de nombreux vols se produisent dans la zone réservée aux passagers et même à bord des avions au départ, rapporte le site catalan Equinox, citant des informations du syndicat CCOO (Confédération syndicale des travailleurs).
Les voleurs achètent un billet d’avion le moins cher possible afin de pénétrer pour passer les contrôles de sécurité et pénétrer en zone réservée. Une fois à l’intérieur, rien n’est plus facile que de subtiliser les valises et effets personnels des voyageurs : « C’est une zone où les passagers sont plus détendus, ils en profitent pour boire un verre ou faire quelques achats et ils perdent facilement la trace de leurs bagages et de leurs effets personnels », raconte à Equinox José Manuel Jurado, responsable de la communication du syndicat CCOO.
Certains voleurs vont parfois aussi jusqu’à monter dans l’avion. Ils profitent alors du moment de désorganisation pendant l’embarquement pour subtiliser des portefeuilles et autres affaires de valeur. Ils prétextent ensuite un oubli au sol pour descendre de l’avion et quitter l’aéroport.
En outre, la présence de nombreuses personnes sans domicile fixe –environ 200 SDF selon le syndicat– qui dorment au sein de l’aéroport ou dans ses alentours rend la vie impossible aux personnels aéroportuaires et aux usagers. Souvent sous l’emprise de drogues ou d’alcool, les SDF les agressent physiquement et parfois sexuellement, créant un sentiment d’insécurité grandissant.
Le syndicat CCOO a fait remonter la situation à Aena, le gestionnaire public des aéroports espagnols, et réclame une liste de tous les incidents qui se sont déroulés ces derniers mois, sans réponse pour le moment. De son côté, Aena affirme que sécurité publique est du ressort des forces de l’ordre.
aviation a commenté :
9 décembre 2024 - 11 h 28 min
C’est pas ma faute, c’est l’autre. Si l’aéroport ne prend aucune mesure pour endiguer les phénomènes de vols (les coupables ne peuvent qu’être connus de l’aéroport vu le nombre de caméras), l’aéroport sera tellement mal noté par les clients que ceux-ci refuseront de partir de BCN et donc les revenus s’en ressentiront. Ils pourront dire ensuite que c’est la faute de la police si les passagers ne viennent plus. Nous vivons vraiment dans un monde ou plus personne ne veut assumer ses responsabilités.