Histoire de l’aviation – 9 novembre 1922. En ce jeudi 9 novembre 1922, le comité de l’Aéro-Club de France a du travail qui l’attend, alors qu’il s’est réuni en ce jour : il doit effectivement déterminer les pilotes qui au cours de cette année ont été les plus méritants et qui pourront ainsi être distingués par l’institution qui leur remettra alors ses récompenses les plus prestigieuses, à savoir des plaques de vermeil et des médailles d’or.
Mais pour pouvoir espérer les afficher à son palmarès, il faut en être digne et donc avoir été l’auteur d’un vol d’exception ou encore avoir signé un bel exploit dans le ciel, l’Aéro-Club de France décernant ces prix annuellement après avoir étudié toutes les performances qu’ont pu réaliser aussi bien des aviateurs que des aéronautes au cours de l’année écoulée.
Ballon, vol à voile et vol à moteur : chacune de ces disciplines aura un de ses représentants primé pour cette édition 1922 de cette remise de trophées. Georges Blanchet recevra la grande médaille d’or ayant remporté à quatre reprises le Grand Prix de l’Aéro-Club et s’étant imposé dans le prix de distance de Genève. Alexis Maneyrol, grande plaquette de vermeil, s’est pour sa part illustré en établissant le record du monde de vol sans moteur. Quant à Lucien Bossoutrot, il sera gratifié d’une médaille d’or pour s’être emparé du record de durée aux commandes d’un aéroplane disposant d’un moteur.
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